Carbuccia: differenze trà e virsioni

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La roche, quoique souvent recouverte d’un épais manteau végétal, affleure et émerge en pitons granitiques abrupts, ou en falaises dentelées refuge des oiseaux de proie et des bandes de chèvres sauvages, comme dans l’impressionnante chaîne de la Falcunaghja.
Mais on remarquera aussi les extraordinaires chaos de roches rouges du Monti Rossu et de Capu Retu, dont les ocres allant du rose au rouge orangé se retrouvent dans les façades de pierres de quelques vieilles maisons du village.
 
 
LE REGNE VEGETAL
La végétation dominante est caractéristique des forêts méditerranéennes d’ubac, à chêne vert.
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Elle va du sanglier très présent et très chassé en saison au chat sauvage, plus rare et plus discret encore, sans oublier les rapaces diurnes et nocturnes, et toutes sortes d’oiseaux sédentaires ou migrateurs.
A cette faune s’ajoutent porcs et chèvres sauvages, difficiles à différencier des espèces domestiques, avec lesquelles elles frayent sans difficulté.Il n’est pas exceptionnel de rencontrer la tortue de Hermann,(a cuparchjata) espèce rare et protégée.
LE PATRIMOINE NATUREL A TRAVERS LES ANCIENS SENTIERS
 
LE PATRIMOINE NATUREL A TRAVERS LES ANCIENS SENTIERS
.Les itinéraires pour découvrir le patrimoine naturel de la commune sont en cours de restauration.
Il s’agit en premier lieu des « stretti », sentiers muletiers de communication entre les villages et la vallée, si étroits et si pentus qu’il n’est pas possible d’y circuler autrement qu’à pied ou à cheval, et qui montrent que le pays ne connaissait pas la charrette jusqu'à l’établissement des premières routes. A Carbuccia, elles n’ont été ouvertes qu’à la fin du XIXème siècle ! ! !
 
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Certains, comme Capu Retu, ont été réutilisés au Moyen-Age comme des refuges contre les envahisseurs, mais les vestiges médiévaux concernent surtout les chapelles et ermitages qui gardaient les chemins et les cols, et qui sont en cours de redécouverte aujourd’hui (comme à la Parata) ; et des sites d’habitat ancien comme les ruines du Marchesu, où les tombes sous dalles carolingiennes récemment découvertes dans des champs.
LE PATRIMOINE BATI
Le village, c’est d’abord ses maisons, bâtiments de pierres, hélas souvent enduits aujourd’hui, mais dont il reste quelques façades et ensembles de qualité. Du premier emplacement érigé en l’an mille, la tour du PULACCIU, il ne reste que quelques fondations, car le village a été détruit plusieurs fois. Les maisons les plus anciennes aujourd’hui ne remontent guère au delà du XV ème siècle. Elles se situent en contrebas de l’agglomération, non loin de l’ancienne église du XI ème siècle, halte sur le chemin corse de Saint-Jacques, auquel elle est dédiée. De cette église, détruite puis reconstruite en 1653, puis démembrée vers 1880, il ne reste que le chœur, transformé en chapelle, aujourd’hui dédiée à Ste Anne, et qui abrite encore un curieux témoignage de l’art baroque de Corse du Sud, un autel à baldaquin en stucs de facture locale naïve, et dont la restauration « a l’antica » est sérieusement envisagée.
 
C’est maintenant la grande église qui est au centre du village…quivillage qui lui a succédé depuis 1884.
Le village, c’est d’abord ses maisons, bâtiments de pierres, hélas souvent enduits aujourd’hui, mais dont il reste quelques façades et ensembles de qualité. Du premier emplacement érigé en l’an mille, la tour du PULACCIU, il ne reste que quelques fondations, car le village a été détruit plusieurs fois. Les maisons les plus anciennes aujourd’hui ne remontent guère au delà du XV ème siècle. Elles se situent en contrebas de l’agglomération, non loin de l’ancienne église du
XI ème siècle, halte sur le chemin corse de Saint-Jacques, auquel elle est dédiée. De cette église, détruite puis reconstruite en 1653, puis démembrée vers 1880, il ne reste que le chœur, transformé en chapelle, aujourd’hui dédiée à Ste Anne, et qui abrite encore un curieux témoignage de l’art baroque de Corse du Sud, un autel à baldaquin en stucs de facture locale naïve, et dont la restauration « a l’antica » est sérieusement envisagée.
C’est maintenant la grande église qui est au centre du village…qui lui a succédé depuis 1884.
Elle reprend, outre le titre de l’ancienne église, quelques éléments de son mobilier, parmi lesquels la statue processionnelle de San Ghjacumu, en bois de poirier peint et marouflé, datée du XVI ou XVII ème siècle, une cloche datée de 1599 et classée Monument Historique, un très ancien tabernacle en marbres polychromes avec sa porte peinte représentant le Christ expirant, et un autre tabernacle en bois doré du XIX ème siècle.
Le chœur, trop hâtivement modernisé en 1964, doit retrouver son splendide autel de stucs, de style baroque tardif, dans un projet de restauration complète qui est à l’étude.
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Des chemins empierrés relient les différents quartiers, permettant d’admirer quelques façades de pierres, des vieux fours à pain, et des points de vues sur le village et son cadre paysager, avec en toile de fond le Monti d’Oru (plus de 2300m d’altitude) et le col de Vizzavona
Dès que l’on sort du village, débutent les sentiers anciens, ponctués de calvaires vers lesquels partent encore les processions, et bordés de tombes modestes comme celle de l’Abbé Damiani en forme d’oratoire, ou de petits cimetières de familles...Ils furent érigés à partir des années 1880, lorsque l’on abandonna le mode de sépulture collective dans l’arca, sorte de caveau voûté qui existe encore près de l’ancienne église.
 
 
 
 
 
LES TEMOINS DE LA VIE RURALE
 
Les témoins d’une économie disparue sont partout présents, dans le village, et le long des sentiers.
Dans le village, le nombre impressionnant de restanques montre avec quel soin la terre était remontée et bordée de murets pour une exploitation intensive, en jardinage irrigué gravitairement.